lundi 23 juillet 2012

Objectif : Petit Vignemale

Samedi une grosse délégation des Mille Pattes (Jean-Mi, Ludo, Jean-Yves, Thierry, Frédéric et moi) soutenue par Thierry notre bérugeois favori et Jean-Philippe des fondus s'est lancée à l'assaut du Petit Vignemale.


Le camp de base avait été fixé par Thierry chez Marie-Jo, la dynamique gérante du camping des Bergeronettes.
La mission : atteindre le sommet du Petit Vignemale (3031 m) en partant de Cauterets et en redescendre le plus vite possible, une "promenade" de 45 km pour 2096 m de dénivelé positif.
Toute bonne course commence dès la veille par une hydratation abondante à base d'Afflighem, puis le suivi d'un régime rigoureux : sangria, confit de canard - frites et baba au rhum.
Dès 7 heures, nous sommes à pied d'œuvre sur la place de la mairie et à 7h30, la meute des 500 coureurs est lâchée vers les sommets. Le temps est couvert, mais sans pluie. Un kilomètre de route pour étirer le peloton puis nous bifurquons sur le chemin des thermes de la Railère pour rejoindre de nouveau la route vers le parking du Pont d'Espagne. A partir de là, direction du lac de Gaube avec premier ravitaillement au refuge. A partir de là commence la vraie course de montagne. Il faut relancer le long du lac qui est la seule partie plate du parcours, puis vient un ressaut assez raide au niveau de la cascade d'Esplumous, avant d'arriver au second ravitaillement au refuge des Oulettes. A ce niveau, nous franchissons la couche de nuages ce qui permet d'apercevoir le sommet du Vignemale.


600 m d'une raide montée en lacets permettent d'arriver à la Hourquette d'Ossoue, puis c'est l'ascension terminale dans des éboulis fuyants. 


Au sommet superbe panorama sur les vallées noyées dans une mer de nuages, le cirque de Gavarnie et la brèche de Roland, le glacier d'Ossoue. 
Bien loin, le refuge de Bayssellance et le col de Labas, notre prochaine destination.

Un passage au dessus d'un dévers qui nécessite de se vacher sur une corde fixe et c'est le passage du col  qui signe la fin de la montée. En dessous, le névé a bien fondu cette année et on ne peut plus faire des glissades comme l'an dernier.
La suite du parcours est très technique : passage dans un chaos rocheux, puis descente très raide en terrain instable qui mettra à mal les chevilles de Thierry.


La pente s'adoucit ensuite en lacets au dessus du lac d'Estom permettant de recourir à une allure normale. La fin du parcours dans la vallée de la Fruitière est plus facile, mais le chemin entrecoupé de barres rocheuses à sauter met à mal les genoux. Le dernier kilomètre de descente se fait sur la route et le bitume parait du velours sous nos pieds fatigués. Tous finishers et heureux de cette belle sortie.


La suite de la journée est plus tranquille : plateau repas et bain à bulles aux thermes ce qui permet d'aborder sereinement la troisième partie : pousse d'épines bérugeoise et restaurant pour clore le tout.


Toutes les photos : http://www.objectif-trail.com/page38/index.html