mardi 10 avril 2012

Trail des gypaètes


Après trois éditions passées à patauger dans la boue des Citadelles, il était temps de passer à un autre terrain de jeu. Nous avons donc abandonné l'Ariège pour la Bigorre, pour participer à la 6e édition du trail des Gypaètes.
Une grosse pluie toute la soirée la veille et de la neige fraiche sur les sommets laissaient prévoir une météo déplorable; il n'en fût rien, le temps restant nuageux, mais sans pluie.
Nous laissons la voiture devant le casino d'Argelès pour prendre la navette direction Lourdes. Le départ se fait à Anclades devant la salle de sports où j'inaugure la nouvelle tenue 1000 pattes.
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Anclades (413m) - Pic du Jer (940 m)



A 9 heures, c'est le départ; 500 m de goudron et on attaque la montée du pic du Jer, droit dans la pente.
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A peine le temps d'admirer la vue au sommet qu'il faut déjà dévaler les 527 m de dénivelé chèrement acquis en passant dans un circuit VTT avec des sauts et des virages relevés très ludiques; puis c'est le premier ravitaillement spartiate devant l'entrée du funiculaire.
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Lourdes (389 m) - Béout (790 m)


Une petite traversée de Lourdes et on attaque la montée de la deuxième difficulté : le Beout.

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Du haut, beau panorama sur Lourdes et le pic du Jer permettant de constater le chemin déjà parcouru.
Une longue descente mène ensuite au village de Ségus où se tient le deuxième ravitaillement, un peu plus fourni : quelques dattes et du pain d'épices.

Segus (584 m) - Pibeste (1349 m)

Juste après Ségus, commence la principale difficulté du circuit : les 785 m de dénivelé pour arriver au sommet du Pibeste, selon la technique bien connue "pourquoi faire des virages quand on peut grimper tout droit".
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Pibeste (1349 m) - Argelès (424 m)

La suite n'est qu'une longue descente, d'abord très raide et technique puis beaucoup plus roulante pour rejoindre le centre ville d'Argelès.
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J'en profite pour tester la résistance des nouveaux maillots en plongeant la tête la première dans les épines bordant le sentier : pas de dégâts sauf une main écorchée qui me vaudra les attentions du médecin du coin, plié de rire à l'idée de soigner un confrère.
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A l'arrivée, pas d'orchestre ni de foule en délire : Argelès-Gazost un dimanche de Pâques est vraiment beaucoup plus calme que Chamonix pour l'UTMB! Pour le repas d'après-course, un ticket à échanger au bar du centre (seul établissement ouvert ce jour-là) contre un steack-frites fort apprécié.
Au final : une très jolie petite course avec un parcours varié et aérien qui donne envie de le refaire par très beau temps comme celui du lendemain quand il a fallu penser au départ :
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